Archives mensuelles : Novembre 2020
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« Garder le moral malgré ce début de course un peu cauchemardesque » … Joint à la vacation ce midi, Fabrice Amedeo s’accroche. « Je suis loin derrière avec un scénario météo plutôt défavorable. Il va falloir être patient. Il y a 4 ans, j’avais fait une belle descente de l’Atlantique, et j’étais passé en mode aventure dans le Grand Sud. Là je suis déjà en mode aventure donc c’est un peu difficile. Mais je me dis que j’ai une chance énorme d’être sur le Vendée Globe. C’est un grand privilège d’être libre sur l’eau et de vivre sa passion. Donc je fais le dos rond et j’attends que la chance tourne. »
« Il va réduire l’écart, c’est une évidence. »
Sur une route relativement directe, tribord amure, Newrest – Art & Fenêtres fait route au sud au près, au large du Portugal. « Les conditions sont relativement clémentes, maximum 20 nœuds de vent, mais la mer est formée » explique le skipper.
Alors que la flotte est en train de contourner Thêta (29e dépression tropicale de l’année), Fabrice Amedeo évolue entre deux systèmes météo. « Normalement, son objectif dans les trois prochains jours va être de viser au plus près de Thêta pour faire le moins de route possible, explique Eric Péron, co-skipper sur la Transat Jacques Vabre et binôme de Fabrice jusqu’aux derniers instants avant le départ. « La dépression tropicale est encore bien active aujourd’hui mais le temps qu’il arrive sur zone, d’ici 2 jours, elle va s’amoindrir. Il y aura 20 nœuds de vent, avec des rafales à 30 nœuds, ce qui sera beaucoup plus maniable que les 40 à 60 nœuds de cette nuit. Les premiers bateaux sont passés très près du centre pour faire moins de route. Mais ils ne vont pas très vite parce qu’il y a trop de vent et trop de mer. Fabrice va pouvoir faire une route plus courte et en moyenne plus rapide. En principe, il devrait rattraper les 6 bateaux devant lui au niveau du pot au
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Nach dem unfreiwilligen Rückkehr zum Start mit dem damit verbundnen Zwangsstopp für nötige Reperaturen, verließ Fabrice Amadeo - Team Newrest - Art & Fenêtres pünktlich um 22.15 Uhr verließden den Start- und Zielhafen vom Vendée Globe. Das Auslaufen wurde von zahlreichen Zuschauenr und Unterstützern an der Kaimauer gefeiert. Zur Zeit gilt in Frankreich eine Ausgangssperre für die Abendstunden. Die Fans haben extra für den unfreiwillen zweiten Start von Fabrice Amadeo eine Sondergenehmigung beantragt und erhalten um diesen Start zu einem außergewöhnlichen Moment zu machen - Balsam für die Seele des Skippers, der etwa 450 Meilen hinter der Flotte zurück liegt.
"Ein großartiger Start, mit einer guten Atmosphäre. Es waren Leute auf beiden Seiten des Kanals, es war wirklich großartig. Ich war sehr gerührt, das bestärkt mich für den Rest! Mit Covid war es beim ersten Start schwierig. Wir brauchen die Energie der Menschen, um um die Welt herum zu reisen, und jetzt bin ich bereit! Vielen Dank an euch alle!
Ich bin jetzt seit ein paar Minuten allein auf meinem Schiff und fühle mich großartig. Ich habe 5 Knoten Wind, segele mit 7 Knoten. Im Moment fahre ich nach Süden, da es schwierig sein wird, nach Westen zu fahren. Der Wind wird im Laufe der Nacht allmählich zunehmen, bis er morgen Nachmittag sehr stark sein wird. Wir müssen abwarten, wie sich die Situation entwickelt. Dann steht dem Weg zur Freiheit und die Reise um die Welt nichts mehr im Weg!", so Fabrice Amadeo.
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Harte Arbeit und rauer Ton an Bord - Tutzinger Familienboot White Room belohnt sich mit historischem Titel für intensiven Einsatz
Nach der Regatta mit der White Room gerät der interne Friede in Gefahr. „Die größte Diskussion, die wir haben, ist, ob es auf dem Rückweg zu McDonald’s geht“, verrät Michael Tarabochia. Der Stopp beim Fast-Food-Laden ist für den Tutzinger Bootseigner immer ein geschmacklicher Graus. Auch wenn der Rechtsanwalt in Gourmetfragen mit seinen flammenden Plädoyers regelmäßig ins Leere läuft, zu formidablen Seglern hat er die Besatzung der White Room in den vergangenen Jahren schon geformt. Heuer gewann das Team aus dem Deutschen Touring Yacht- Club zum ersten Mal die Gesamtwertung in der European Series der Melges24.
Der Triumph ist umso bemerkenswerter, weil die Amateure aus Tutzing selbst hoch dekorierte Profis hinter sich ließen und ganz nebenbei nationale Maßstäbe setzten. Noch nie war es einem Team aus Deutschland gelungen, die renommierte Serie zu gewinnen. „Das ist harte Arbeit“, sagt Tarabochia. „Da ist nichts, was einfach vom Himmel fällt.“ Es ist auch nicht seine Art, etwas dem Zufall zu überlassen, wenn er die Verantwortung übernimmt. Zusammen mit Norbert Wagner schliff er einst das Bundesliga- Team des DTYC zur nationa- len Nummer eins. Zweimal errangen die Tutzinger die Deutsche Meisterschaft, einmal die Champions League. Als das Erfolgsduo 2018 von seiner Aufgabe entbunden wurde, wurde das ehemalige Spitzenteam zum Mitläufer.
Inzwischen widmet sich Stratege Tarabochia seinem eigenen Projekt, das sich in der Szene zunehmend einen Namen macht. Das Schiff White Room, das von seinem
ersten Besitzer nach dem gleichnamigen Song von Eric Clapton benannt wurde, ist inzwischen zu einem Quali- tätsbegriff in der Melges24-Klasse geworden. Als Tarabochia vor fünf Jahren seine Kampagne begann, war -
A 22h15 pile, Newrest – Art & Fenêtres a quitté le ponton du Vendée Globe pour entamer la descente du chenal des Sables d’Olonne. Fabrice Amedeo et son équipe s’attendaient à un retour en course en toute discrétion mais c’était sans compter sur la ferveur des Sablais, venus l’acclamer en nombre le long des quais. Ils sont nombreux à avoir réserver leur heure de sortie autorisée pour faire de ce départ un moment exceptionnel. De quoi donner du baume au cœur au skipper qui a environ 450 milles à rattraper sur l’arrière de la flotte.
« Un départ super, avec une bonne ambiance. Il y avait du monde des deux côtés du chenal, c’était vraiment super. J’étais très touché, ça me booste pour la suite ! Avec le Covid c’était dur le premier départ. On a besoin de l’énergie des gens pour partir autour du monde et là ça y est, je suis prêt ! Merci à tous !!
Ça fait quelques minutes que je suis seul sur mon bateau, je me sens bien. J’ai 5 nœuds de vent, j’avance à 7 nœuds. Pour l’instant je fais route au sud et ça va vite refuser pour faire route vers l’ouest. Le vent va monter progressivement toute la nuit jusqu’à demain après-midi où il va être très fort. Il faudra faire le dos rond et ensuite, à moi l’autoroute de la liberté et le tour du monde ! »
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Newrest – Art & Fenêtres quittera Port Olona ce soir à 22h15 après deux jours et demi de pit-stop. L’équipe de Fabrice Amedeo a travaillé d’arrache-pied pour réparer l’avarie en tête de mât afin que le skipper puisse repartir en toute sérénité.« C’est de la voile, il se passe des choses bien plus graves dans le monde en ce moment, » relativisait Fabrice, impatient de reprendre le large. « Je suis un peu déçu mais c’est presque une chance d’avoir eu ce problème maintenant. Si je l’avais eu dans 10 jours ça aurait pu être catastrophique. Il y a de la frustration d’être à quai mais j’ai une entière confiance en mon équipe qui fait un super travail, donc je suis content d’être rentré. C’était un mal nécessaire avant de partir pour un tour du monde ».
Retour sur l’avarie
Ce serait au moment de l’enroulement de la grande voile d’avant, le gennaker, que le problème serait survenu. « La drisse aurait eu suffisamment de mou entre la sortie de mât et l’émerillon pour aller s’entourer autour de la voile au moment de rouler, explique Milena Schoenahl, gréeuse du team, ce qui a créé un énorme frottement et légèrement déchiré le mât sur 6 cm. Le hook a également été abimé dans la manœuvre. »
Une réparation dans les règles de l’art
Il a donc fallu trouver un hook (pièce qui permet d’accrocher les voiles en haut du mât) de rechange prêté par le team Banque Populaire. Puis nettoyer la zone abimée en tête de mât : « On a commencé par ouvrir cette fissure pour en faire une sortie de drisse naturelle plus grande qu’avant mais sans les copeaux de carbone pour éviter le risque que la drisse ne se coince dedans, explique Sébastien Stéphan, directeur technique. « Pour sécuriser cette zone, on a fabriqué une petite plaque en carbone qu’on a collé autour de l’ouverture pour faire un bandeau de sécurité. » C’est
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À bord de Newrest – Art & Fenêtres, Fabrice Amedeo disposera de deux systèmes, OSCAR et Whale Shield, destinés à éviter les collisions avec les OFNI (objets flottants non identifiés) et avec les cétacés. Des avancées technologiques pleines de promesses, mais aussi un saut dans l’inconnu car rien ne garantit aujourd’hui qu’ils fonctionnent. Pour en savoir plus, le skipper a fait appel à Olivier Adam, bio-acousticien spécialiste des émissions sonores des cétacés.
Il s’agit d’une inquiétude majeure chez tous les skippers qui s’apprêtent à parcourir les mers du globe. Dans le jargon, on les appelle les OFNI, les objets flottants non-identifiés, responsables de nombreux abandons dans l’histoire de la course au large. Ils peuvent être des bouées égarées, des billes de bois, des conteneurs mais aussi et dans la plupart des cas : des cétacés. « Il y a une vraie omerta sur le sujet, explique Fabrice Amedeo. Les chocs avec les cétacés sont malheureusement fréquents et, à chaque fois, les marins invoquent un choc avec un OFNI pour des raisons d’image. Nous ne voulons pas passer pour des tueurs de baleines. Je pense au contraire qu’il faut en parler car si 30 IMOCA lancés autour du monde n’échappent pas à des chocs avec des cétacés, qu’en est-il de la flotte de commerce mondiale ? ».
Pour faire face à cette menace pour leurs bateaux et pour l’environnement, les marins de la classe IMOCA sont de plus en plus nombreux à s’équiper. « C’est une bonne initiative, commente Catherine Chabaud, première femme à avoir bouclé le Vendée Globe et aujourd’hui députée européen. Le sujet des filets de pêche et de la protection des dauphins est une préoccupation de la commission européenne et notamment du commissaire européen à l’Environnement, Virginijus Sinkevičius, qui a lancé un groupe de travail auquel je participe. Pour les cétacés, le sujet est également très important et la course au large a un rôle à jouer en
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Dimanche prochain, Fabrice Amedeo s’élancera pour son deuxième tour du monde. Confiné depuis le début de la semaine, il évoque un départ « presque mystique » à huis clos, insiste sur le privilège de s’élancer en pleine crise sanitaire et sur sa volonté de faire partager cette aventure extraordinaire avec le plus grand nombre.Confiné mais déterminé et enthousiaste. À quelques jours du départ du Vendée Globe, la motivation du skipper Newrest - Art & Fenêtres est intacte. « Je préfère voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide », explique-t-il. « Les derniers jours avant un départ, il y a le monde, l’agitation et ça booste, ça donne de l’énergie. Mais le fait d’être au calme permet aussi de se reposer, de se préparer avec sérénité ».
Un départ « très particulier, quasi mystique »
Il profite de ces quelques jours pour faire du sport, gérer les derniers détails administratifs de son entreprise et regarder l’évolution de la météo lors des premiers jours de course. Fabrice ne cache pas sa déception de ne pas pouvoir accueillir tous ses partenaires afin qu’ils vivent à ses côtés ces derniers jours avant de s’élancer. Mais là aussi, il fait preuve d’optimisme : « il faut souligner à quel point nous avons eu de la chance d’avoir le village ouvert pendant 15 jours. Au vu de l’évolution sanitaire, cela tient presque du miracle ».
Dimanche matin, au moment où il montera à bord de Newrest – Art & Fenêtres, le chenal sera vide. « Ce sera très particulier, quasi mystique. On sait déjà que ce départ ne ressemblera à aucun autre et restera dans les annales. On en parlera encore dans 40 ans ! » Partir et mettre le cap sur le large, c’est aussi la garantie d’offrir à un large public une aventure hors du commun, un feuilleton haletant au cœur des océans. « Nous sommes des grands privilégiés, abonde Fabrice. Disputer une course aussi fabuleuse, partir en mer, c’est
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Am Dienstag sind Thomas Zajac und Barbara Matz im Landhaus Eisenstadt als Burgenlands „Sport-Team des Jahres 2019“ geehrt worden. Die Auszeichnung übergaben Sportlandesrat Heinrich Dorner und Sportpool Burgenland-Obmann Anton Pinezich. Anfang November nimmt das Nacra-17-Duo das Training vor Trapani, Sizilien auf.
Nachdem die traditionell im Frühjahr in Pamhagen stattfindende „Nacht des Sports“ Corona-bedingt verschoben werden musste, wurden Burgenlands Spitzensportler nun Dienstagnachmittag im Landhaus in Eisenstadt geehrt. Thomas Zajac und Barbara Matz wurden von Sportlandesrat Heinrich Dorner und Sportpool Burgenland-Obmann Anton Pinezich für ihre Leistungen im Jahr 2019 als „Team des Jahres“ ausgezeichnet. Der Sieg bei der letztjährigen Kieler-Woche, einige Top-10-Plätzen im Weltcup und ein achter Rang bei der Weltmeisterschaft vor Auckland (Neuseeland) überzeugten die stimmberechtigten Sportjournalisten des Sportpool Burgenland. Das Duo des Österreichischen Segel-Verbands setzte sich in Wahl gegen die 49erFX-Kollegingen Tanja Frank/Lorena Abicht, das Eikunstlauf-Paar Miriam Ziegler/Severin Kiefer, den SV Mattersburg und die Oberwart Gunners durch.
„Es ist für uns eine große Ehre, diese Auszeichnung erhalten zu haben. Wir freuen uns sehr, dass das Bundesland, für das wir segeln, unsere Leistungen in einem vorolympischen Jahr dementsprechend berücksichtigen und anerkennen“, sprach Thomas Zajac.
"Ich halte es für sehr wichtig, diese Persönlichkeiten des burgenländischen Sportgeschehens ins Rampenlicht zu holen und danke zu sagen, denn diese Athletinnen und Athleten sind durch ihre harte Arbeit, ihren herausragenden Einsatz und ihre großartigen Platzierungen nicht nur Vorbilder für den Jugend- und Nachwuchsbereich, sondern auch wichtige Botschafter des Burgenlandes bei nationalen und internationalen Wettkämpfen“, betonte Sportlandesrat Heinrich Dorner.